Nous écrivons en tant que coalition de militants syndicaux, religieux, d'anciens combattants et des droits des immigrants, et de groupes communautaires qui travaillent ensemble pour faire de nos quartiers un endroit plus juste, équitable et juste pour tous. Nous vous demandons, la Fondation Colcom, de cesser de financer le réseau de groupes politiques nationalistes blancs extrémistes anti-immigrés que vous soutenez depuis longtemps. Nous vous demandons de rester complètement en dehors du débat sur la politique d'immigration, après plus de deux décennies de financement d'organisations extrémistes anti-immigrés.

Selon les dossiers de l'IRS pour 2017, Colcom a consacré 34,1 millions de dollars au financement de groupes anti-immigrés. Ce montant représente 81 % des dons totaux de la fondation cette année-là. Le New York Times a estimé que Colcom a fourni 180 millions de dollars à des groupes anti-immigration depuis 2005. La Fondation Colcom, fondée par Cordelia Scaife May, finance quatre des principaux groupes anti-immigration du pays. La Fédération américaine pour la réforme de l'immigration (FAIR), l'Immigration Reform Law Institute (IRLI), NumbersUSA et le Center for Immigration Studies (CIS) ont reçu les plus grandes subventions de la Fondation Colcom en 2019. FAIR et CIS ont été désignés comme groupes haineux par le Southern Poverty Law Center et les militants des droits des immigrés les citent comme ayant joué un rôle clé dans la détention, la mort et la violence des immigrés. Dans la ville natale de la fondation, Pittsburgh, nous avons vu l'attaque antisémite la plus meurtrière de l'histoire de notre nation perpétrée par un extrémiste qui, à cause de la rhétorique perpétuée par ces groupes anti-immigrés, a accusé les Juifs de soutenir les immigrés.

Cordelia Scaife May était une amie proche du célèbre eugéniste et nationaliste blanc John Tanton, et a financé ses nombreuses organisations avant même la création de la Fondation Colcom en 1996. Tanton était la figure centrale et le fondateur de nombreux groupes anti-immigrés que Colcom finance encore aujourd'hui. Tanton, qui a passé des années à diriger une maison d'édition nationaliste blanche, Social Contact Press, a écrit un jour : « J'en suis venu au point de vue que pour que la société et la culture euro-américaines persistent, il faut une majorité euro-américaine, et une majorité claire. à ce."

La mission de la fondation ne fait aucune mention de son programme anti-immigration et se présente plutôt comme un champion des causes environnementales en s'attaquant à la « surpopulation ». L'argument de la surpopulation a longtemps été démystifié par de nombreux universitaires et études; la surconsommation est un problème beaucoup plus important, et approfondir l'argument de la surpopulation est à la fois factuellement inexact et éthiquement répréhensible. Nous rejetons les idées promues par Scaife May et Tanton selon lesquelles l'immigration est une cause majeure de dégradation écologique et nous réfutons fondamentalement que la surpopulation est une menace pour la société américaine.

Le greenwashing dans lequel Colcom s'engage affecte toutes nos communautés, car la façade de l'environnementalisme et de la conservation obscurcit de manière hypocrite le véritable objectif de la fondation d'attiser la peur des immigrants et d'adopter des politiques dangereuses et xénophobes. Profiter des musées, des parcs et des sentiers avec le nom de la Fondation Colcom gravé dans la pierre masque la vérité derrière leur programme anti-immigration. Une fois de plus, nous appelons Colcom à cesser de financer des organisations qui promeuvent l'eugénisme et la suprématie blanche.